CADEAU. Extrait de mon livre « Se libérer de la dépendance affective et exercices.
Une joie de vous offrir ce ressourcement pouvant vous aider à vivre de merveilleuses transformations en amour et dans la relation avec vous-même et les autres.
Extrait du CHAPITRE 1
Cesser de reproduire les mêmes scénarios de souffrance
Un des objectifs de ce livre est de prendre conscience de ce qui cause fréquemment les relations difficiles et les déceptions amoureuses. Qui de nous peut oser dire qu’il n’a pas été affecté par des difficultés affectives dans sa vie ?
Vous comme moi, nous sommes témoins presque tous les jours de problématiques sociales en lien avec ce sujet. On n’a qu’à penser aux drames familiaux, aux peines et aux incompréhensions dans les relations de couple ou aux différentes formes d’insécurité affective.
Certaines personnes ont une bonne estime personnelle et sont capables d’être totalement bien avec elles-mêmes, mais pour tant d’autres, le besoin d’avoir un ou une partenaire de vie est une nécessité absolue au quotidien et on verra pourquoi.
Une personne autonome affectivement fera davantage l’expérience du bonheur en amour, car elle sera portée à choisir d’être avec quelqu’un qui est le plus autonome possible en ce sens.
Par contre, si la dépendance affective entre en jeu, elle aura besoin que l’autre lui insuffle de son énergie. Épuisant pour les deux pour des raisons différentes. Ce sera source de difficultés puisque ces mécanismes risquent fort bien de ne pas être conscientisés.
Les jeux de pouvoir d’une personne en dépendance affective seront présents tôt ou tard pour assurer cette sorte de survie. On observe alors le besoin de se sentir exister à travers l’autre plutôt que de mettre en avant plan un pouvoir personnel pleinement rayonnant et mature.
Douce moitié ou une personne épanouie?
Question de s’imaginer un scénario idéaliste, supposons que chacun soit émancipé à 100 %. Ceci donnerait 300 % de puissance à la relation (chacun sa puissance plus celle de la sphère du couple).
En contrepartie, imaginez une relation où les deux individus fonctionneraient à 50 % d’auto responsabilisation face à leur bonheur. Cela donnerait 100 %, mais à deux. Serait-ce la racine de l’expression « ma douce moitié » ? Vous en comprenez certainement le sens limitatif. Dans ce dernier scénario, la saine communication et le bonheur seront sérieusement menacés.
Qu’arrive-t-il si l’un des deux veut rompre ? L’autre risque de se sentir rejeté, insécure. Pour combler ce vide, qu’arrivera-t-il si aucun n’a fait de cheminement pour régler les blessures intérieures qui occasionnent ces souffrances à répétition ? Vous devinez que les deux risquent de reproduire le même scénario lors d’une prochaine relation en plus de risquer de s’accuser mutuellement.
L’introspection et l’auto responsabilisation: sources de libération
Les conflits émotionnels ayant créé les cinq blessures principales que sont le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice prennent naissance en bas âge, qui l’on soit. Ils se cristallisent à différents degrés selon nos perceptions et en fonction de la personnalité de nos parents et l’influence qu’ils ont eue sur nous.
Si ces mécanismes de défense ne sont pas conscientisés, ils agissent comme un aimant et font en sorte qu’on a tendance à reproduire les mêmes sentiments de manque d’amour, d’abandon ou de rejet une fois adulte. Ce modèle est inconsciemment recherché. Je parle en détail de ces blessures dans mon livre « Émotions, joie de vivre et autoguérison. La conscience au-delà des maux »
Remettons le tout en contexte maintenant. Si ni l’un ni l’autre n’arrive à assumer l’apprentissage qui découle de son passé et que ces éléments de connaissance de soi ne sont pas connus, alors chacun risque fort bien d’être déçu.
De relation en relation, la personne risque de rencontrer quelqu’un qui ne fonctionne qu’à 50 %, question d’imager le tout, et ne com- prendra pas pourquoi. On a la responsabilité de chercher des ressources pour régler les programmes intérieurs qui causent la souffrance affective et qui nous dirigent vers des choix peu compatibles. C’est une des raisons d’être de ce livre. Il vous explique les rouages émotionnels derrière ces difficultés.
C’est un fait courant que plusieurs vont de relation en relation, évitant ainsi de plonger suffisamment en eux-mêmes, ne sachant probablement même pas que c’est cela qu’il faut faire.
Ils cherchent éperdument la bonne personne, mais en vain, car leurs propres patterns ne sont pas réglés. Tout cela leur fait revivre les mêmes choses, puisque c’est un programme précis en soi qui cause ça. Le tout se fait inconsciemment, bien entendu. Il faut changer les programmations internes et je vais vous expliquer comment le faire au fil des chapitres.
Qui peut affirmer n’avoir jamais vécu de souffrances amoureuses à un degré plus ou moins élevé? Il faut bien comprendre aussi que la dépendance ne s’exprime pas seulement sur le plan amoureux. On la rencontre autant dans les relations professionnelles et familiales que dans les situations amicales. Je vais en reparler un peu plus loin.
J’ai pour principe que le hasard n’existe pas et que dans la vie, nous vivons des expériences qui correspondent à nos vibrations, à nos pensées, à nos croyances, à nos attitudes et à nos manques de connaissances en la matière. La majorité de nous n’a pas appris le fonctionnement des schémas émotionnels à l’école ou ailleurs. On doit faire notre propre éducation relationnelle en allant vers de nouvelles ressources inspirantes et libératrices.
Puisque cela se joue grandement sur le plan de l’inconscient, il est donc inutile de se culpabiliser. Ça n’aiderait en rien à avancer favorablement. C’est pourquoi je souhaite que ce livre illumine votre route, éclaire vos réflexions et vos décisions, tout en vous aidant à sortir des émotions difficiles et des déceptions s’il y a lieu.
Maintenant, en tant que personnes responsables de notre bonheur, nous devons faire des choix conscients et mettre en œuvre des moyens pour se détacher de ce qui ne nous sert plus et c’est le but de ce livre de vous aider en ce sens.
Pour mieux savoir si la dépendance affective vous affecte, comme c’est le cas pour la presque totalité de la population à différents degrés, je vous invite à répondre aux questions sui- vantes en toute franchise.
Notez le nombre de oui et de non.
- Êtes-vous issu d’un milieu familial perturbé où il y aurait eu de la violence physique ou psychologique, des crises de nerfs, de la colère, des larmes régulièrement, des accusations, de la culpabilisation, de l’abandon, du rejet, de l’indifférence, etc. ?
- Avez-vous un immense besoin d’être apprécié, valorisé, encouragé ?
- Avez-vous tendance à en faire trop pour la personne que vous aimez, jusqu’à tenter de deviner ce qu’elle désire pour mieux y répondre ou à vous oublier pour elle?
- Cherchez-vous à vous montrer indispensable à la personne que vous aimez, et même aux autres en général, qu’il s’agisse de vos proches, de vos amis, de vos enfants ou de collègues?
- Êtes-vous porté à vouloir plaire à tout le monde, à être gentil à outrance?
- Avez-vous peur de vous retrouver seul?
- Avez-vous tendance à vous accaparer la personne aimée, à vous accrocher à elle?
- Vous arrive-t-il de vous sentir seul parmi la foule, comme on dit, de ressentir un vide en vous?
- Avez-vous peur d’être rejeté, abandonné, ou encore que la per- sonne prenne ce qu’elle veut de vous et vous abandonne par la suite?
- Y a-t-il un sentiment de honte, de gêne qui monte si vous pleurez, si vous avez peur ou si vous vous emportez contre une personne ou une situation?
- Avez-vous déjà pensé au suicide après une rupture amoureuse?
- Êtes-vous porté à vous culpabiliser pour tout ce qui arrive dans votre relation de couple?
- Croyez-vous que vous devriez être meilleur, voire parfait pour que les autres vous aiment?
- Vous arrive-t-il de vous sentir en quelque sorte obsédé par la per- sonne aimée, d’en parler abondamment ou d’y penser à outrance (en bien ou en mal)?
- Vous arrive-t-il d’avoir l’impression que vous jouez un rôle de sauveur envers votre partenaire?
- Par exemple, s’il est endetté, vous réglez ses factures, s’il fait une dépense importante, vous la sous- trayez de sa participation aux frais de base du ménage, vous payez ses vêtements, logement, cherchez des solutions à ses difficultés à sa place, etc.?
- Avez-vous tendance à vous sous-estimer?
- Avez-vous tendance à facilement excuser les gestes qui vous détruisent?
- Avez-vous tendance à avoir besoin de l’opinion des autres pour prendre des décisions?
- Vous arrive-t-il de ne même pas savoir vraiment qui vous êtes au fond de vous-même?
- Vous êtes-vous souvent retrouvé avec des personnes à problèmes, qui quémandaient vos faveurs et que vous acceptiez d’aider en vous sentant utile?
J’aurais pu ajouter bien d’autres questions mais ces quelques points de repère peuvent déjà vous donner des indices pour savoir où vous vous situez. La dépendance affective naît lors de la petite enfance, on le sait. Certains besoins n’ayant pas été comblés, celui qui en souffre continuera de harceler l’être aimé une fois adulte.
L’individu, et on l’a tous vécu à différents degrés, cherchera régulièrement et inconsciemment à être materné, approuvé, considéré, protégé, accueilli, mais mal- heureusement souvent au prix de sa liberté, de son bien-être et du respect de lui-même. Il sera prêt à sacrifier beaucoup.
C’est comme si, inconsciemment, la personne cherchait à obtenir ce dont elle a besoin en l’apportant à l’autre. Par le fait même, sans s’en rendre compte, elle remet son pouvoir personnel, sa capacité à atteindre le bonheur dans les mains de l’autre. Une personne en dépendance affective est mal placée pour aimer, elle est plutôt dans l’attente d’être aimée.
Nous devons devenir le père et la mère de notre enfant intérieur et réaliser que c’est par nous-mêmes que la vraie autonomie doit passer. La dépendance affective est un peu comme un manque d’énergie en soi. On a à retrouver nos propres facultés d’auto-propulsion du bonheur.
L’enfant heureux en nous exprime sa joie de vivre, sa capacité à s’émerveiller, etc., tandis que le malheureux en nous, lui, a peur, il est souvent sur la défensive ou en réaction à son environnement et il prend beaucoup de place lorsqu’il croit que sa survie est menacée.
S’il se sent rejeté, à cause de ses perceptions faussées par des programmations d’enfance non résolues, il réagit par des comportements discutables. C’est un peu comme si l’enfant de 3 ou 4 ans se faisait gronder ou ne comprenait pas ce qui arrive, et que les adultes autour de lui continuaient de ne pas lui expliquer.
Aider l’enfant intérieur
Il peut être bon d’apprivoiser notre petit enfant intérieur. Vous avez possiblement des photos de vous lorsque vous étiez enfant. Sortez-en une ou quelques-unes de la période où vous sentez que les manques affectifs pourraient avoir été les plus marquants, sans en faire le reproche à vos parents, bien entendu. Si vous n’avez pas de photos, prenez dans une revue l’image d’un enfant à qui vous pourriez avoir ressemblé.
Placez ces photos en vue et souriez en les voyant, en les regardant avec tendresse, et dites à ce petit enfant merveilleux que vous l’aimez. Il se peut que des émotions fassent surface et c’est correct, on les laisse passer, on les accueille. On ne peut changer le passé, mais on peut le réévaluer avec notre conscience d’adulte qui veut être heureux et libéré. Prenez plaisir à prendre la responsabilisation de votre vie, de votre bonheur en main, ici et maintenant.
Vous pouvez demander à votre enfant intérieur, qui est aussi celui sur la photo, ce qu’il aimerait et ainsi répondre à son désir. Aimerait-il être bercé? Prenez un nounours en peluche et faites comme si, ou alors demandez à un ami de la faire, il n’y a rien de ridicule là-dedans, ce serait même drôle et ça vous ferait faire un grand pas.
Plus vous apporterez d’attention à cet enfant intérieur, moins vous en aurez besoin de la part des autres et, paradoxalement, vous obtiendrez alors cette attention tant recherchée et la sensation vous fera sentir bien au lieu d’être dans le besoin. Elle sera comme une douceur et non une réponse à un vide qui doit être comblé.
La compréhension de nos attitudes
Voici un exemple bien simple. Imaginez deux amies en voyage. L’une d’elles demande pour la deuxième fois une explication au guide qui les accompagne. L’autre s’impatiente alors et dit : « Mais tu ne comprends vraiment rien ! Ça fait deux fois qu’il te le dit. » L’amie interpellée répond calmement : « C’est vrai que je lui ai déjà demandé, mais j’ai le droit de ne pas comprendre du premier coup et je ne suis pas stupide pour autant. »
Celle qui avait perdu patience a éclaté en sanglots. Elle venait de réaliser qu’elle ne se donnait pas le droit de se tromper et qu’elle ne le donnait pas plus aux autres. Elle pensait inconsciemment qu’elle devait être sans reproche et parfaite pour être aimée.
Quelle image avez-vous de vous-même ?
C’est important de le savoir, car c’est ce que nous projetons.
- Vous arrive-t-il de vous comparer de façon défavorable aux autres ?
- Avez-vous de la difficulté ou de la facilité à vous regarder dans le miroir avec admiration et amour?
- Doutez-vous des compliments qui vous sont faits ou en êtes-vous reconnaissant?
- Avez-vous peur de perdre l’amour des autres ou vous sentez-vous en harmonie et en pleine autonomie affective?
- Avez-vous tendance à vous sous-estimer, à vous déprécier, à vous critiquer ou vous êtes capable de vous féliciter fièrement?
- Avez-vous de la facilité ou de la difficulté à exprimer vos opinions et vos besoins?
Enfant, on apprend à se voir à travers le regard de nos parents et éducateurs, entre autres. Ils ont alors un pouvoir d’influence incommensurable. C’est à nous maintenant de prendre le relais et de se donner ce qui nous revient.
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Vous y trouverez d’autres titres que j’ai publié également. Je vous invite à visiter l’ensemble de mon site pour y découvrir de multiples ressources (blogue sur l’amour et autres thèmes, formations, coaching, etc.). J'ai deux formations en ligne pour vous aider sur le thème du bonheur en amour.
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Félicitations pour votre engagement d’amour envers vous. Line 😊