Êtes-vous trop perfectionniste ? Source de stress et inconforts et de peurs cachées
Vous arrive-t-il d’être très (trop) perfectionniste ?
Vouloir que tout soit parfait peut devenir épuisant et être source d’insatisfactions répétées.
Gare au perfectionnisme. Il affecte tellement le bonheur et la sérénité. Une personne très perfectionniste risque de ne jamais être assez satisfaite de ses résultats, de ses actions, de son implication et même en arriver à procrastiner car ça peut cacher des peurs dont celle de ne pas être correct, de se tromper, de déplaire, etc. En repoussant, il peut y avoir protection inconsciente.
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Les peurs de perdre du temps, de déplaire, de ne pas être correcte sont constamment présentes, tout comme le stress et bien des émotions plutôt lourdes. Le rationnel l’emporte trop souvent sur le questionnement intérieur profond.
Ainsi, elle oublie trop souvent de profiter de la vie, de s’amuser, bref, de laisser vibrer son cœur d’enfant, d’accéder à un réel bien-être durable, plus de légèreté et de joie.
Pour cette personne, demeurer hermétique sur ses émotions et ne pas partager ses ressentis est la clé pour avoir l’air forte. En réalité, au fond d’elle, c’est exactement le contraire.
Ce n’est qu’un indice d’un manque de confiance significatif qui émerge de tout ça. En fait, plus une personne contrôle, moins elle est en contrôle sur sa vie. Elle est fragilisée et vit avec des carapaces qui l’étouffent et elle s’y est habituée. On vit tous un peu ça à différents degrés un jour ou l’autre.
Le perfectionnisme à grande échelle amène la personne à vivre trop artificiellement, plus en surface, à s’identifier par le Faire. Ça expose même à la dépression, à l’anxiété, car même les plus petits détails engendrent un stress énorme.
Cela fait en sorte que la personne peut même devenir irritable et ça pourrait même mener à l’éloignement d’avec ses proches. Dans ces cas-là, elle pourra leur faire endosser la faute et se déresponsabiliser de ses propres comportements, étant coupée de ses ressentis.
Les échecs des autres peuvent lui procurer un certain plaisir, nourrir son ego, car elle a le sentiment inconscient de se rehausser. Elle a si mal en fait… Tout ça est inconscient et demande à revenir à la bienveillance envers soi, comprendre l’histoire derrière, qui elle, engendre ces mécanismes de défense. C’est comme être dans une forme de prison intérieure.
Ne pas être parfait
Le problème dans tout ça, c’est que manifester ses émotions pourrait être interprété comme être imparfait. Quel cercle vicieux n’est-ce pas ? Etant exigeante, dure avec elle-même, la nervosité l’accapare facilement.
À la longue, ce côté omniprésent, voire contrôlant, l’épuise. Le sentiment de vouloir plaire à tout prix et d’être apprécié est toujours présent. Il est primordial de revoir ce qui peut avoir engendré ce besoin de prouver lors de la petite enfance, car il se perpétue inconsciemment. C’est comme un petit enfant en soi qui a eu mal et qui a appris certains comportements pour survivre à son mal-être.
Les 12 questions essentielles
Pour vous aider à conscientiser le tout si c’est votre cas, je vous invite à vous poser les questions suivantes :
1. Est-ce que le perfectionnisme vous amène à dépasser vos limites ?
En fonction des caractéristiques mentionnées ci-haut : peur de déplaire, du rejet…
2. Vos parents vous demandaient-ils de vous dépasser sans cesse, sous pression, vous faisant sentir que c’est ainsi que vous seriez apprécié ?
Ils faisaient de leur mieux, mais vous ne vous êtes peut-être pas senti apprécié pour votre être profond, mais plutôt pour vos actions qui devaient être performantes ?
Peut-être avez-vous senti que vous étiez trahi ou qu’une certaine injustice était présente et cela a pu vous amener à devenir dans le contrôle et la rigidité… Avez-vous peur de déplaire, de ne pas être aimé pour ce que vous êtes, ce qui vous amène dans le « Faire » ? Voir cet article https://linebolduc.com/5-blessures-emotionnelles-qui-affectent-votre-bonheur/ pour plus détails.
3. Vous croyez-vous indispensable ?
Dureté envers-vous même à vous y perdre, besoin de reconnaissance immense ? Une invitation à la douceur et la bienveillance et à vous faire aider pour alléger les effets de ces programmations et croyances limitatives. Explications et ressource sur ce lien https://linebolduc.com/coaching-individuel/
4. Êtes-vous porté à vous dénigrer ?
Une invitation à changer de paradigme interne avec de l’aide, de nouvelles ressources comme sur ce lien https://formations.linebolduc.com/
5. Êtes-vous passablement timide en fait, de sorte que vous avez besoin de prouver que vous êtes quelqu’un de bien pour ne pas vous sentir rejeté ?
Quelle est votre raison d’être ? Vous reconnaitre comme être…
6. Vivez-vous sous l’emprise des attentes des autres et devenez-vous à la fois trop exigeant avec les autres AUSSI ?
Les messages cachés derrière ces inconforts nous invitent à être déloyal à ces vieux modèles, pour se créer une liberté intérieure digne de rayonnement heureux.
7. Avez-vous peur de ne pas être aimé, d’être jugé ?
Tout part de soi, de nos perceptions téléchargées entre 0 et 7 ans. Celles-ci influencent à 95 % nos actions, émotions, comportements par la suite. Ces schémas sont inconscients tant qu’on ne choisit pas de renaitre différemment.
8. Avez-vous le sentiment que ce que vous faites au fil des jours, vous nourrit réellement, vous apporte de grands bonheurs, de la joie et une réelle satisfaction ?
Avez-vous le sentiment d’être comme dans un vêtement trop serré à être, faire ce qui ne vous convient pas vraiment ? Qu’est-ce que la vie demande en vous ?
9. Est-ce possible d’admettre que vous en faites beaucoup trop, sans vous arrêter, au risque de vous y perdre ?
Est-ce possible d’admettre que dans votre for intérieur il y a un si grand besoin de douceur, d’empathie pour vous-même, d’amour, de lâcher prise ?
10. Pensez-vous que la réussite vient du perfectionnisme ?
Si oui, cela vous a-t-il réellement apporté librement et efficacement le succès affectif, professionnel, la joie…?
11. Êtes-vous trop sérieux, avec un réel manque au niveau du sens de l’humour, des éclats de rire venant du cœur, de la joie pure, de la simplicité dans l’instant présent ?
Tout inconfort est un signal de quelque chose à transformer.
12. Avez-vous une grande peur de l’échec qui vous amène à tout vouloir contrôler ?
Ce qui n’est pas facile non plus pour les gens qui vous côtoient !
Les pistes de solutions
1. Devenir PLUS authentique envers soi, serein, sans rien à prouver
Un antidote merveilleux est d’enfin devenir authentique et de vous laisser voir sans cette carapace anti-bonheur. De là, la joie, la vie et la facilité pourront couler plus librement en vous pour un plus grand bien-être mental, physique et émotionnel.
2. Soyez spectateur de votre vie
À la lumière de toutes ces réflexions, je vous invite à prendre un temps d’arrêt pour vous imaginer en train de vivre vos activités avec l’angle d’un spectateur qui regarde une pièce de théâtre ou un film. Vous y remarquerez probablement davantage le non-sens que certaines attitudes peuvent avoir pour nuire au bonheur souhaité.
3. Évaluez-vous avec bienveillance, douceur et amour
Que donneriez-vous comme conseils à un ami qui vivrait cette réalité ? Serait-ce par exemple de cultiver le calme, la sérénité ou encore la joie. D’identifier les conflits intérieurs en lien avec l’histoire de vie ? Serait-ce d’être plus dynamique, de s’offrir des loisirs, de prendre du temps de qualité avec ses proches. Peut-être encore vous pourriez conseiller de verbaliser ses émotions, d’oser parler cœur à cœur avec sensibilité et une belle vulnérabilité.
4. Déterminer ses réels besoins en tout
Quels besoins un comportement anxieux ou perfectionniste cache-t-il ? Est-ce le besoin d’être aimé, d’être reconnu, de plaire…? Ne vaut-il pas mieux se plaire à soi d’abord et admettre le manque de confiance et d’estime ? De prendre les moyens pour les combler, au lieu de rester prise dans ces schémas intérieurs qui crient à l’aide ?
La blessure de rejet amène la personne à se sentir moins que rien, à se soumettre et à vouloir être parfaite pour être aimée et ne pas être rejetée, mais elle se rejette elle-même. La blessure d’injustice engendre le perfectionnisme et la rigidité. La blessure de trahison bien du contrôle. Nous ne sommes pas nos blessures. Elles sont des mécanismes à libérer pour vire en paix et heureux.
Précisez vos besoins en amour, en termes de sérénité, travail, les ressentis désirés…
5. Orienter vos pensées
Il est important d’éviter de vous dire : « Je ne veux plus être stressé, perfectionniste ou me sentir inférieur ». Soyez plutôt axé sur ce que vous voulez devenir. Par exemple ; Imaginez-vous en train de faire de nouvelles activités sans culpabilité, en ayant cette conscience que vous prenez du temps pour vous, que c’est un cadeau précieux.
Précisez positivement ce que vous désirez être. Ex; « Je suis en processus de tout faire plus calmement, avec douceur, bienveillance et avec ouverture de cœur envers moi d’abord. »
6. Moment présent
Le travail à outrance, le perfectionnisme devenu quasiment compulsif, les suractivités sont loin de favoriser le bien-être, l’amour en famille, le plaisir de vivre. Ils peuvent même servir à fuir quelque chose (Ex.: une relation inconfortable). Que choisirez-vous maintenant ?
7. Demander de l’aide
Faites-vous aider au besoin. La vie peut être si belle quand elle est basée sur l’amour de soi, la douceur, la simplicité !
Bref tout est question de dosage. Il n’y a pas deux personnes identiques, donc on ne peut pas compartimenter. On peut aimer les choses bien faites et les faire avec passion, mais si elles nous engloutissent à notre insu, au nom d’un ultime perfectionnisme, c’est dommage.
Peut-être vous êtes-vous reconnu à travers cet article. Si c’est le cas, je vous invite à prendre plaisir à vous faire plaisir. Soyez plus indulgent envers vous-même et les autres. Si vous côtoyez une personne perfectionniste, voyez son mal-être non exprimé au lieu de lui en vouloir.
Si la porte s’ouvre pour parler avec empathie, ce serait déjà une façon de créer une nouvelle forme de communication. Elle en a fort probablement besoin inconsciemment, mais s’y refuse par peur de se sentir diminuée si elle ne se montre pas forte.
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Je vous souhaite le meilleur en tout.
Line :-)